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La Bohème, Saint-Etienne 2024

 

« On a déjà admiré Gabrielle Philiponet, qui a incarné Mimi à de multiples reprises, après avoir chanté Musetta (Metz, 2017). Compte tenu de l'affection dont elle souffre ce soir, les graves sont d'avantages timbrés et on perçoit combien les aigus (parfois évités) du premier acte n'ont pas leur rayonnement habituel. Mais notre Mimi va tout donner à son public et rapidement faire oublier ses tracas physiologiques pour atteindre au plus haut niveau. Le chant et le jeu de Gabrielle Philiponet trouvent à cette occasion une justesse, une vérité qui participent pleinement à notre émotion. La voix est pleine, chaude, sûre et racée, et elle traduit idéalement son amour comme sa détresse, pudique et ardente, toujours digne. Si «Mi chiamano Mimi» porte quelques stigmates de la laryngite, ceux-ci ont disparu ensuite («Rodolfo m'ama», «D'onde lieta usci») avec des ensembles plus admirables et sensibles les uns que les autres. Le «Sono andati?» de son ultime duo est pathétique, poignant. Une des plus grandes Mimi écoutées ces dernières années. »

 

« We have already admired Gabrielle Philiponet, who has played Mimi on many occasions, after having sung Musetta (Metz, 2017). Given the condition she is suffering from this evening, the low notes are more resonant and we perceive how the high notes (sometimes avoided) of the first act do not have their usual radiance. But our Mimi will give her all to her audience and quickly make them forget her physiological worries to reach the highest level. Gabrielle Philiponet's singing and acting find on this occasion a precision, a truth that fully participates in our emotion. The voice is full, warm, sure and classy, ​​and she ideally translates her love as well as her distress, modest and ardent, always dignified. If "Mi chiamano Mimi" bears some stigmata of laryngitis, these have disappeared afterwards ("Rodolfo m'ama", "D'onde lieta usci") with ensembles more admirable and sensitive than the others. The "Sono andati?" of his final duet is pathetic, poignant. One of the greatest Mimi listened to in recent years. »

 

Yvan Beuvard, Forum Opéra

 

 

Falstaff, Opéra de Lille 2023

 

« Gabrielle Philiponet assume, avec aplomb, de réjouissantes ruptures de registres, pour donner aux facéties d'Alice Ford le corps qui, autrement, leur ferait peut-être défaut. Et avec quelle lumière son soprano épouse l'élan amoureux de «Ma il viso tuo su me risplenderà», qu'on aimerait, l'espace d'un instant suspendu, ne pas croire parodique!

 

Gabrielle Philiponet takes on, with aplomb, delightful ruptures of registers, to give Alice Ford's antics the body that, otherwise, they might lack. And with what light her soprano embraces the amorous impulse of "Ma il viso tuo su me risplenderà", which one would like, for a suspended moment, not to believe is parodic!

 

Mehdi Mahdavi, Opéra Magazine


 

Faust, Opéra de Limoges 2023

 

« Le soprano Gabrielle Philiponet est à son meilleur en Marguerite. Son chant bouleverse de justesse dans la ballade du roi de Thulé, puis étincelle dans l’air des bijoux. Sa scène de folie, peu avant les effusions de la prière et la possible rédemption finale, est déchirante, et son grand talent est aussi bien mis au service du collectif, ce qui transparaît très clairement dans les ensembles jusqu’à s’imposer comme l’une de nos Gretchen préférées ! »

 

« Soprano Gabrielle Philiponet is at her best in Marguerite.  His singing just upsets in the ballad of the king of Thule, then sparkles in the air of jewels.  His scene of madness, shortly before the outpouring of prayer and the possible final redemption, is heartbreaking, and his great talent is also put to the service of the collective, which is very clearly reflected in the sets until he imposes himself as the  one of our favorite Gretchens! »

 

Anaclase

 

 

Lalla-Roukh, Wexford Festival, 2022


« Vedette de la soirée dans ce qui fut assurément l'opéra vedette du Festival, Gabrielle Philiponet a interprété à merveille le rôle de Lalla-Roukh. Avoir un chanteur français natif a aidé, mais il y a un type particulier d'énonciation et d'expression requis pour ce genre d'opéra-comique et Philiponet était parfaite pour cela, aidant à conserver une grande partie du caractère original de l'opéra de Félicien David. »

 

« The star of the evening in what was definitely the star opera of the Festival, Gabrielle Philiponet sang the role of Lalla-Roukh wonderfully. Having a native French singer helped, but there is a particular kind of enunciation and expression required for this kind of opéra-comique and Philiponet was perfect for this, helping retain much of the original character of Félicien David's opera. »

 

Noel Megahey, Opera Journal

 

 

Mireille Gounod, Opéra de Metz, 2022

 

« Dans le rôle écrasant de Mireille, Gabrielle Philiponet réussit le pari de répondre aux exigences vocales et scéniques attendues d'un soprano lyrique-léger en début d'ouvrage, franchement dramatique à partir du quatrième acte. Naturellement fraîche et légère dans les deux duos, affichant des vocalises tout à fait virtuoses à la fin de «Trahir Vincent», la voix possède toute la robustesse nécessaire aux grands ensembles des actes 2 et 4, et se tire sans dommage du redoutable air de la Crau. Une belle performance, vocale et scénique, qui devrait compter dans l'évolution de la carrière de la jeune soprano. » 


« In the overwhelming role of Mireille, Gabrielle Philiponet succeeds in meeting the vocal and scenic requirements expected of a lyric-light soprano at the start of the work, frankly dramatic from the fourth act on. Naturally fresh and light in the two duets, displaying quite virtuosic coloraturas at the end of « Trahir Vincent », the voice has qll the necessary robustness for the large ensembles of act 2 and 4, and tackles without damage the formidable air of the Crau. A great performance, vocal and stage wise, which should count in the young soprano's career. »

 

Pierre Degott, Resmusica


 

Otello Verdi, Opéra de Saint-Étienne 2021

 

« Gabrielle Philiponet accomplit, avec sa prise de rôle, un moment décisif dans son parcours judicieusement conduit. Fiordiligi, Donna Anna, Violetta Valéry, Mimì, la voilà tout naturellement Desdemona, elle aussi juvénile, sensible, saisissante d'homogénéité sur toute la tessiture. Élégiaque, indignée, résignée, la ligne mélodique, selon le vœux du compositeur ”ne cesse jamais de la première à la dernière note“... »


« Gabrielle Philiponet has reached, with her role debut, a decisive moment in her carefully managed career. After Fiordiligi, Donna Anna, Violetta Valéry, Mimì, she is now quite naturally Desdemona, as juvenile, sensitive and with a striking homogeneity over the entire vocal range. Elegant, indignant, resigned, the melodic line ”never ends, from the first to the last note“, according to the composer's wishes... »

 

Patrice Henriot, Opéra Magazine 

 

Actualité

Interviews :

Lille.fr par Valérie Pfahl 

Opéra Online par Emmanuel Andieu 

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