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Faust, Opéra de Limoges 2023

 

La jeune Gabrielle Philiponet est une Marguerite humble, candide mais aussi volontariste. L’égalité de l’émission de cette voix veloutée sur l’ensemble la tessiture, des graves bien maitrisés au aigus les plus puissants, lui permet d’assurer cette quadrature du cercle éloignant la langueur excessive d’un personnage trop facilement caricaturé.

 

The young Gabrielle Philiponet is a humble, candid but also proactive Marguerite.  The equal emission of this velvety voice over the whole range, from well-controlled bass to the most powerful treble, allows him to ensure this squaring of the circle removing the excessive languor of a character too easily caricatured.

 

Steeve Boscardin resmusica

 

Le soprano Gabrielle Philiponet est à son meilleur en Marguerite. Son chant bouleverse de justesse dans la ballade du roi de Thulé, puis étincelle dans l’air des bijoux. Sa scène de folie, peu avant les effusions de la prière et la possible rédemption finale, est déchirante, et son grand talent est aussi bien mis au service du collectif, ce qui transparaît très clairement dans les ensembles jusqu’à s’imposer comme l’une de nos Gretchen préférées !

 

Soprano Gabrielle Philiponet is at her best in Marguerite.  His singing just upsets in the ballad of the king of Thule, then sparkles in the air of jewels.  His scene of madness, shortly before the outpouring of prayer and the possible final redemption, is heartbreaking, and his great talent is also put to the service of the collective, which is very clearly reflected in the sets until he imposes himself as the  one of our favorite Gretchens!

 

Anaclase

 

 

Lalla-Roukh, Wexford Festival, 2022


« Vedette de la soirée dans ce qui fut assurément l'opéra vedette du Festival, Gabrielle Philiponet a interprété à merveille le rôle de Lalla-Roukh. Avoir un chanteur français natif a aidé, mais il y a un type particulier d'énonciation et d'expression requis pour ce genre d'opéra-comique et Philiponet était parfaite pour cela, aidant à conserver une grande partie du caractère original de l'opéra de Félicien David. »

 

« The star of the evening in what was definitely the star opera of the Festival, Gabrielle Philiponet sang the role of Lalla-Roukh wonderfully. Having a native French singer helped, but there is a particular kind of enunciation and expression required for this kind of opéra-comique and Philiponet was perfect for this, helping retain much of the original character of Félicien David's opera. »

 

Noel Megahey, Opera Journal

 

 

Mireille Gounod, Opéra de Metz, 2022

 

«Dans le rôle écrasant de Mireille, Gabrielle Philiponet réussit le pari de répondre aux exigences vocales et scéniques attendues d'un soprano lyrique-léger en début d'ouvrage, franchement dramatique à partir du quatrième acte. Naturellement fraîche et légère dans les deux duos, affichant des vocalises tout à fait virtuoses à la fin de «Trahir Vincent», la voix possède toute la robustesse nécessaire aux grands ensembles des actes 2 et 4, et se tire sans dommage du redoutable air de la Crau. Une belle performance, vocale et scénique, qui devrait compter dans l'évolution de la carrière de la jeune soprano.» 


«In the overwhelming role of Mireille, Gabrielle Philiponet succeeds in meeting the vocal and scenic requirements expected of a lyric-light soprano at the start of the work, frankly dramatic from the fourth act on. Naturally fresh and light in the two duets, displaying quite virtuosic coloraturas at the end of « Trahir Vincent », the voice has qll the necessary robustness for the large ensembles of act 2 and 4, and tackles without damage the formidable air of the Crau. A great performance, vocal and stage wise, which should count in the young soprano's career.»

 

Pierre Degott, Resmusica

 

« C'est d'abord le rôle-titre qui soulève l'enthousiasme : la Mireille de Gabrielle Philiponet est tout simplement idéale, frémissante, élégiaque, au caractère fort et affirmé. L'aboutissement est tout autant vocal : rieuse, enjouée lors du duo du second acte avec Vincent, nostalgique, lyrique dans l'air du IV (« Heureux, petit berger»), d'un aplomb et d'une assurance remarquable lors de la redoutable traversée de la Crau. Un portrait merveilleusement abouti, qui conforte l'orientation prise par la cantatrice vers des rôles de plus en plus lourds et dramatiques...» 


« It is first of all the title role that arouses enthusiasm: Mireille by Gabrielle Philiponet is quite simply ideal, quivering, elegiac, with a strong and assertive character. The culmination is just as vocal: laughing, playful during the duet of the second act with Vincent, nostalgic, lyrical in the aria of the IV («Heureux, petit berger»), with remarkable poise and assertiveness during the formidable crossing of the Crau. A wonderful accomplished portrait, which confirms the orientation taken by the singer towards increasingly heavy and dramatic roles...»


Emmanuel Andrieu, Opera-Online


 

Otello Verdi, Opéra de Saint-Étienne 2021

 

«...Attendu, le plateau vocal l'est également. Et il s'illustre. Desdemona est interprétée par Gabrielle Philiponet, verdienne définitivement accomplie qui, si elle reste relativement discrète lors des deux premiers actes (mais le livret le prévoit ainsi), brille de mille feux lors des deux derniers. De sa voix pleine au timbre clair et exquis, dont la projection ample et sonore tisse le fil d'une ligne de chant aussi homogène que riche de teintes variés, la jeune soprano se montre pleinement épanouie dans le rôle de la femme aimante mais victime de la jalousie de son époux. Investie dans l'incarnation des failles de son personnage, l'artiste se montre touchante et poignante dans sa cantilène implorante ("Piangea contando nell'erma panda") puis dans l'Ave Maria qui annonce son sombre destin...»

 

« The awaited cast of voices did fulfill expectations. Desdemona is played by Gabrielle Philiponet, an accomplished verdian singer. Although she stayed quite discreet during the first two acts, as planned by the libretto, the lest two give her the possibility to shine at her full power. The young soprano has a lavish voice, with a clear and exquisite timber, that projects broadly and fully, which allows her to spin a rich and homogeneous singing line. Using these features, the si her seems at ease incarnating a loving wife being the victim of her husband's jealousy. Completely aware of weaknesses of her character, the artist gives a touching and impressive performance of the bidding cantilena (”Piangea cantando nell'erma landa“) and of the Ave Maria announcing her dark doom...»

Pierre Géraudie, Olyrix

 

«Gabrielle Philiponet accomplit, avec sa prise de rôle, un moment décisif dans son parcours judicieusement conduit. Fiordiligi, Donna Anna, Violetta Valéry, Mimì, la voilà tout naturellement Desdemona, elle aussi juvénile, sensible, saisissante d'homogénéité sur toute la tessiture. Élégiaque, indignée, résignée, la ligne mélodique, selon le vœux du compositeur ”ne cesse jamais de la première à la dernière note“...»


«Gabrielle Philiponet has reached, with her role debut, a decisive moment in her carefully managed career. After Fiordiligi, Donna Anna, Violetta Valéry, Mimì, she is now quite naturally Desdemona, as juvenile, sensitive and with a striking homogeneity over the entire vocal range. Elegant, indignant, resigned, the melodic line ”never ends, from the first to the last note“, according to the composer's wishes...»

Patrice Henriot, Opéra Magazine 

 

Actualité

Interviews :

Lille.fr par Valérie Pfahl 

Opéra Online par Emmanuel Andieu 

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